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les mots de Momo
23 octobre 2023

CHRONIQUE METEO-CINEMATOGRAPHIQUE

          

                La semaine dernière l’automne s’est invité et, dès mercredi, a donné un temps de merde, mais de saison quand même. De la pluie. Du vent. Que faire un pareil après-midi ?...

                … Par exemple aller voir La Fiancée du poète de et avec Yolande Moreau. Et en sortir enchanté ce joli film plein de fantaisie, de tendresse, d’humanité. Un film qui fait l’éloge des « pirates » dans une filiation évidente avec La Fiancée du pirate de Nelly Kaplan sorti en 1969. Et pourquoi pas également une réhabilitation de l’art des faussaires. Car faussaire, chaque personnage du film, du curé à Mireille-Yolande, en passant par Cyril, étudiant (et copiste) aux beaux-arts, Bernard, jardinier-travelo, Elvis, vrai Turc, faux chanteur de country américain ou Fernando, faux poète mais vrai plombier. Surtout ne pas bouder son plaisir. 

fiancée-poète

fiancée-pirate

                    À la sortie, pluie et vent toujours, mais moins forts. Simple impression ?...

                     

 

                 Jeudi : balade (avec un « l ») prévue, mais en fait de ballade (avec 2 « l ») c’est de nouveau la pluie qui la chante. Une nouvelle fois, que faire ?...

                … En profiter pour aller voir Killers of the flower moon, vaste fresque de 3 heures 26 dont Martin Scorsese fait à la fois un western, un film d’amour et une réflexion sur la manipulation. Rappel historique : dans les années 1920, les indiens Osage, transbahutés de l’Ohio au Nevada ou en Utah se voient attribuer une « réserve » en Oklahoma. On y trouve du pétrole. La tribu devient riche. Mais bien sûr cette découverte attise la convoitise des blancs qui font tout pour récupérer cette manne. Robert de Niro, Leonardo Di Caprio et Lily Gladstone (elle-même amérindienne) portent merveilleusement cette tragédie moderne qui se termine comme un film de procès (décidément après Anatomie d’une chute et Le Procès Goldman, on n’en sort pas). Un conseil : ne pas se laisser intimider par la longueur du film.

killers

                 À la sortie le vent s’est calmé, mais un grand souffle a passé sur l’écran.

                Conclusion : Vive la pluie et le vent (avec modération).

                                      Vive le cinéma (sans modération).

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  • Il s'agira de donner des avis sur des lectures et sur des événements culturels en général. Mais des éléments portant sur l'actualité ou sur des voyages ne seront pas oubliés. Le tout, si possible, avec de l'humour et de l'humeur.
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