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les mots de Momo
15 avril 2022

réflexion (toute personnelle) d'entre deux tours

     S’il y a une chose qui est claire c’est celle-ci : après avoir eu la droite la plus bête du monde, nous avons aujourd’hui la gauche la plus stupide du monde (ceci dit, du côté de la droite, il n’y a pas de quoi pavoiser). Le slogan comme quoi au premier tour on défend ses positions, au second tour on se rassemble ne fonctionne que si second tout il y a des chances d’avoir. Or cela faisait déjà quelques temps qu’il était prévisible que de second tour il n’y aurait pas. Si certain(e)s avaient mis leur ego dans leur poche, étaient revenu(e)s de leurs illusions et descendu(e)s de leur maigre cheval de bataille, second tour il aurait pu y avoir. De plus, ceux/celles-là auraient évité l’humiliation et se seraient exonéré(e)s d’un certain nombre de dépenses qui désormais ne leur seront pas remboursées. Leur objectif était sans doute de se positionner pour les futures législatives. Voilà qui est fait. Pas dans le sens escompté.

 

macronlepen   

    Pas de second tour pour eux/elles donc. Mais, plus grave, ils/elles auront empêché celui, à gauche, qui pouvait y être d’y être. Et mis dans l’embarras un électeur comme moi, et sans doute bien d’autres. Car que faire ? (aurait dit Lénine). 5 jours après le premier tour, à tête reposée, je ne vois que 4 possibilités :

-          S’abstenir. Mais pour plein de raisons (entre autres : la démocratie est le pire des systèmes à l’exclusion de tous les autres Churchill dixit, respect pour ceux et celles qui se sont battu(e)s - voire sont morts – pour obtenir le droit de vote, respect pour ceux et celles qui, ailleurs, dans de vraies dictatures, se battent, et parfois meurent, pour obtenir ce droit…) pour plein de raisons donc l’abstention n’est pas dans ma culture. Sans oublier que ne pas voter c’est laisser les autres décider.

-          Voter blanc. Ce serait une option envisageable si le vote blanc était compté parmi les exprimés, ce qui n’est pas le cas. Coup d’épée dans l’eau qui peut s’avérer contre-productif, surtout dans la situation actuelle où les deux prétendants semblent être au coude à coude (pas tout à fait comme en 2002).

-          Voter Marine Le Pen. SÛREMENT  PAS !  JAMAIS ! Je m’étonne (façon de parler ! De ce côté-là plus grand-chose ne m’étonne) de voir et d’entendre, ici et là, sur les réseaux sociaux, à la radio… des individus qui s’insurgent contre la dictature macronienne tout prêt à favoriser et donner leur voix à une extrême-droite dont on connaît l’appétance pour la démocratie. Il est vrai que la candidate sait surfer sur le pouvoir d’achat, mais si on regarde son programme de plus près on s’aperçoit que c’est l’arbre qui cache la forêt. Comme dit le proverbe chinois : quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. Nulle envie d’être un idiot. (Si j’osais j’ajouterais que dans national-socialisme le terme principal n’était pas socialisme).

-          Voter Emmanuel Macron. Malgré tout ce qui me hérisse dans sa politique. Malgré certains points du programme qu’il annonce. Malgré. Malgré. Malgré…Mais si ce n’est lui, qui ?... Voir le paragraphe précédent.

    Dilemme que chacun résoudra à sa manière car ceci n’est qu’une réflexion, en aucun cas une injonction, je n’aurai pas cette prétention. Même si vous avez compris vers quelle solution je penche. Personnellement j’aurais préféré avoir un autre choix.

     Reste les élections législatives. Quel que soit le résultat au soir du 24, on peut espérer que (voir le premier paragraphe)...

    … Mais à entendre et lire certaines déclarations ça n’en prend guère le chemin.

      Je suis conscient de ne pas avoir dit tout ce que j’ai sur le cœur, tout ce qui me reste sur l’estomac. Juste une dernière remarque : on peut qualifier le quinquennat de Macron d’autoritaire, de vertical, de jupitérien, de bien d’autres qualificatifs. De là à utiliser le terme de dictature… Que ceux qui n’ont que ce terme à la bouche aillent voir (il y a plein de pays pour cela) ce qu’est une dictature, une vraie. Ils n’y auraient pas la possibilité de défiler en tenant une pancarte Non à la dictature. Les mots ont un sens. Peut-être le découvriront-ils si l’autoproclamée candidate du pouvoir d’achat bat le dictateur Macron.

     Trop tard !

 

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Commentaires
T
Faut voir le bon côté des choses: on a échappé à un "choix" (??) Eric / Marine...
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M
Tu écris: "Si certain(e)s avaient mis leur ego dans leur poche, étaient revenu(e)s de leurs illusions et descendu(e)s de leur maigre cheval de bataille". On peut aussi penser que si Merluchon avait vraiment tendu la main aux autres, en ouvrant une discussion sur le programme, ça aurait pu se passer différemment. Comme il persiste pour les législatives en disant "Venez avec moi, mais fermez-la", et encore il ne le dit pas à tous, on ne peut qu'envisager le pire.
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les mots de Momo
  • Il s'agira de donner des avis sur des lectures et sur des événements culturels en général. Mais des éléments portant sur l'actualité ou sur des voyages ne seront pas oubliés. Le tout, si possible, avec de l'humour et de l'humeur.
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